Les beautés catalanes

Villefranche de Conflent, un voyage vers les mille marches

Villefranche-de-Conflent est située au pied du majestueux Canigou. C’est une cité médiévale fondée en 1092 par le comte Guillaume Raymond de Cerdagne. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses fortifications conçues par Vauban, la ville a su conserver son charme historique tout en accueillant les visiteurs dans ses ruelles pittoresque

Comment monter au Fort Libéria ?

L’une des expériences les plus marquantes à Villefranche-de-Conflent est la visite du Fort Libéria. Pour accéder à ce fort perché à 160 mètres au-dessus du village, un chemin sinueux ou un escalier souterrain de 734 marches, appelé “des 1000 marches”, mène au sommet. Ce tunnel, creusé dans la roche, est doté d’une voûte en pierre de taille et de marches en marbre rose. Ce souterrain, accessible actuellement uniquement pour le retour, vous plonge dans une ambiance mystérieuse et authentique, digne d’un véritable conquérant.

À seulement quelques minutes du village, les Grottes des Grandes Canalettes sont un spectacle naturel saisissant. Justement, que vous soyez amateurs de géologie ou autres, du 1er octobre au 3 novembre 2024, laissez-vous envoûter par le spectacle Son et Lumière « L’éveil des cinq sens ». Un événement captivant et gratuit qui transforme la grotte en un véritable univers féerique. Ce spectacle sera projeter en boucle toutes les cinq minutes en salle 7.

Vue extérieur globale sur le village de villefranche de conflent
Vue extérieur globale sur le village de Villefranche de Conflent (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Qui a construit Villefranche-de-Conflent ?

Fondée en 1092 par le comte Guillaume Raymond de Cerdagne, au pied du Canigou, la cité a su conserver intactes ses fortifications. Pour réadapter ses défenses Villefranche de Conflent également appelée en catalan VILLA FRANCA, a notamment connu, de 1669 à 1676, un renouveau, sous la direction avisée de l’ingénieur du Roi Soleil, l’architecte militaire Vauban. Mais que trouve-t-on à l’intérieur de ses remparts ? Des couloirs traversés par les rayons du soleil, perçant à travers les ouvertures pour épier l’arrivée de l’ennemi, des échauguettes ou des salles de garde.

Que vous arriviez par la Porte d’Espagne ou la Porte de France, vous serez subjugué par la grandeur des remparts et les secrets de la cité qui se cachent à l’intérieur. Des rues parallèles qui abritent et inspirent de nombreux artistes et artisans.

Empruntez la rue Saint-Jean et vous découvrirez les nombreux commerces et artisans, et même quelques sorcières ! Mais attention elles ne sont pas méchantes, c’est juste une légende, quoi que… 

Villefranche-de-Conflent est une étape importante du Train Jaune de Cerdagne, un véritable symbole régional. Ce train mythique vous emmène à travers les montagnes catalanes notamment en traversant des ouvrages d’ingénierie comme le Viaduc Séjourné.

La mystérieuse Tour du Diable intrigue les visiteurs par sa légende. Ce vestige médiéval, qui fait partie des défenses de la ville, est censé abriter des forces surnaturelles, une histoire qui ne manquera pas de captiver les amateurs de mythes et de mystères

Villefranche de conflent et ses fondations atypiques
Villefranche de Conflent et ses construits atypiques (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Pourquoi les sorcières à Villefranche-de-Conflent ?

Villefranche-de-Conflent est aussi connue pour sa tradition des sorcières. Selon une ancienne coutume, les villageois offraient de la nourriture et des cadeaux aux sorcières en échange de bonheur et de prospérité. Aujourd’hui, offrir une sorcière en céramique ou en bois est devenu un signe d’amitié et de bonheur. Vous trouverez ces sorcières dans les boutiques d’artisanat du village, parfaites pour un souvenir original.

Villefranche-de-Conflent est aussi une destination gastronomique où vous pourrez savourer des spécialités catalanes comme le trinxat ou les boles de picolat.

Ne manquez pas une autre pièce maîtresse du patrimoine de Villefranche-de-Conflent : le Pont Saint-Pierre. Ce pont relie la partie historique fortifiée du village, située sur la rive droite de la rivière Têt, à une zone autrefois moins accessible sur la rive gauche. Ce pont jouait un rôle essentiel pour les habitants et visiteurs, permettant une circulation plus fluide entre les deux rives tout en renforçant la cohésion entre la ville fortifiée et ses alentours.

C’est à vous d’innover à Villefranche-de-Conflent, l’alliance parfaite entre l’histoire et l’évasion. En effet, cette visite vous fera repartira avec des souvenirs uniques, empreints de magie et de découvertes inattendues.

Le Fort de Liberia se dresse au sommet du village
Le Fort de Liberia se dresse au sommet du village (cette photo se trouve sur le site Flickr).

Villefranche-de-Conflent

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La réserve naturelle de Cerbère-Banyuls : un trésor de biodiversité

La réserve est située au sud du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Elle est la première réserve marine créée en France, en 1974. Entièrement marine, elle protège une biodiversité exceptionnelle, avec plus de 1 200 espèces animales et 500 espèces végétales.

Cette réserve préserve une grande variété d’habitats marins, notamment les herbiers de posidonies, véritables nurseries pour de nombreuses espèces de poissons, poulpes et éponges. Plus en profondeur, on trouve la strate de coralligène, abritant des oursins violets, des gorgones et du corail rouge.

La faune marine de la réserve est également riche en espèces emblématiques comme le Requin-pèlerin, le Grand dauphin et la Tortue caouanne, qui fréquentent les eaux au large. Un véritable trésor pour les amoureux de la nature et les passionnés de biodiversité sous-marine.

Où voir des poissons dans le 66 ?

Lors de vos baignades, n’oubliez pas vos palmes, masque et tuba ! Depuis les plages de Banyuls, vous pourrez explorer la fascinante faune et flore sous-marine de la Réserve Naturelle Marine de Cerbère-Banyuls.

Dès que vous plongerez la tête sous l’eau, vous entrerez dans un monde à part, en immersion totale avec la vie marine locale. En nageant près des rochers, soyez attentif. Avec un peu de chance, vous pourrez observer des poulpes, experts dans l’art de se dissimuler. Prenez le temps d’explorer chaque recoin. Plus en profondeur, les herbiers de posidonie abritent une diversité impressionnante d’espèces. Où vous croiserez facilement des sars, des dorades et, si vous êtes chanceux, un mérou majestueux !

N’oublions pas que cet environnement est fragile et mérite notre respect. Joyau de la Côte Vermeille, la Réserve Naturelle Marine, s’étendant de Banyuls à Cerbère, est un véritable paradis pour les nageurs et amateurs de plongée. Première réserve marine créée en France, elle vous invite à découvrir poissons, poulpes, hippocampes et tant d’autres espèces dans un cadre exceptionnel.

La réserve naturelle de Cerbère-Banyuls
La réserve naturelle de Cerbère-Banyuls (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Qu’est ce qu’on peut voir dans la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls ?

À la Réserve Naturelle de Cerbère-Banyuls, vous plongerez dans un véritable sanctuaire marin. Ce site protégé abrite une incroyable diversité de vie sous-marine. Cela va des herbiers de posidonies aux formations rocheuses peuplées de poissons colorés. Les herbiers, souvent appelés les « poumons de la mer », sont essentiels à l’écosystème. Cela offre un abri à des espèces comme les sars, les dorades, et même des hippocampes.

Les plongeurs et amateurs de snorkeling pourront explorer des paysages sous-marins fascinants, avec des gorgones délicates, des éponges multicolores et des coraux rouges. Les poulpes, maîtres du camouflage, se cachent souvent dans les recoins rocheux, tandis que les plus chanceux pourraient apercevoir un mérou ou une tortue caouanne lors d’une sortie en mer.

À quelques mètres des côtes, la réserve s’étend dans un univers marin foisonnant de vie. Où chaque recoin réserve une surprise pour les amoureux de la nature. C’est un lieu idéal pour se reconnecter avec un environnement naturel préservé. Il faut prendre conscience de l’importance de la protection de cet écosystème fragile.

L'écosystème de la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls
L’écosystème de la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Quelles sont les différentes zones de protection et de réglementation au sein de la Réserve Marine de Cerbère-Banyuls ?

La réserve marine de Cerbère-Banyuls a été labellisée « liste verte » par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) en 2013. En 2018, elle a également été récompensée par le Marine Conservation Institute. Cela récompense pour ses efforts de préservation de la biodiversité et des écosystèmes marins. Cela fait d’elle l’un des 39 sites au monde à recevoir cette distinction. Le Département, gestionnaire de la Réserve, s’engage activement à faire respecter la réglementation dans les différentes zones de protection.

La Réserve Marine se compose de plusieurs zones distinctes :

  1. Zone de Protection (ZP) : Dans cette zone, certaines activités humaines, comme la pêche, sont réglementées, tandis que d’autres, comme la chasse sous-marine, sont interdites. Deux grandes balises jaunes en mer délimitent cette zone.
  2. Zone de Protection Renforcée (ZPR) : Tous les prélèvements, immersions ou ancrages y sont interdits, sauf ceux nécessaires aux études scientifiques agréées par le Comité Consultatif de la Réserve. Des balises jaunes signalent cette zone, tant sur terre qu’en mer.
  3. Zones de Mouillages Organisés : Situées au niveau du Cap l’Abeille et de l’Anse de Peyrefite.
  4. Sentier Sous-Marin : Un sentier sous-marin permet d’explorer la biodiversité marine de la Réserve.
Une daurade dans la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls
Une daurade dans la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Plage de Peyrefite, 66650 Cerbère

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Tautavel : un voyage fascinant au cœur de la préhistoire

Inauguré en 1992, le Musée de Tautavel, Centre Européen de Préhistoire, est un remarquable centre dédié à la diffusion des connaissances en archéologie, en particulier sur la préhistoire du quaternaire méditerranéen.

Avec plus de 1500 m² de galeries d’exposition, réparties en 22 salles, le musée offre une immersion fascinante dans le passé. Il met en lumière l’Homme de Tautavel, le plus ancien homme découvert en France, datant de 450 000 ans.

Grâce à ses collections archéologiques exceptionnelles et à une muséographie moderne, le Musée de Tautavel rend cette période lointaine accessible et compréhensible pour tous les visiteurs.

Pourquoi y a-t-il un musée à Tautavel ?

Avec 152 restes humains découverts, dont une dent de lait trouvée en 2018 et datée entre 560 000 et 580 000 ans, la Caune de l’Arago à Tautavel est un site incontournable de la préhistoire mondiale. C’est l’endroit où les plus anciens restes humains en France ont été mis au jour.

Le Musée de Préhistoire de Tautavel permet aux visiteurs de découvrir ces hommes et de les replacer dans le contexte de la préhistoire européenne. Réputé tant pour la richesse de ses collections que pour ses activités ludiques et culturelles, le musée propose tout au long de l’année des animations permettant à chacun de mieux comprendre la vie de nos lointains ancêtres.

Le Musée de Tautavel offre ainsi un véritable voyage en famille dans le passé.

Les os du musée de Tautavel
Les os du musée de Tautavel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Est-ce que la grotte de Tautavel se visite ?

La grotte de Tautavel s’appelle la Caune de l’Arago. Ce dernier est un site archéologique protégé, fermé au public. Cependant, le musée offre toutes les informations nécessaires sur ce site, ainsi qu’une reconstitution partielle.

Située à 3 km du village de Tautavel et du musée, la Caune de l’Arago est une cavité. Où les fouilles scientifiques ont débuté en 1964. Avec plus de 15 mètres de sédiments accumulés, elle permet de retracer les variations climatiques. Ce sont les Corbières méridionales et du Roussillon sur une période allant de 700 000 à 100 000 ans. Les sédiments, les restes de pollen et les fossiles de faune (grands mammifères et micro-vertébrés) témoignent des cycles climatiques du Quaternaire, couvrant les stades isotopiques 17 à 5.

L'Homme de Tautavel
L’Homme de Tautavel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Comment vivait l’homme de Tautavel ?

L’Homme de Tautavel appartenait à une espèce différente de la nôtre. C’est l’Homo heidelbergensis, qui a vécu en Europe entre 700 000 et 300 000 ans avant notre ère. Son prédécesseur était l’Homme de Néandertal. Homo heidelbergensis est peut-être l’ancêtre des Néandertaliens.

Au paléolithique, les hommes étaient semi-nomades, se déplaçant en fonction des saisons et des migrations des troupeaux qu’ils chassaient. Ils s’abritaient souvent à l’entrée des grottes.

Les fouilles menées par le paléoanthropologue Henry de Lumley à l’entrée de la Caune de l’Arago ont révélé des ossements d’animaux. Ils raclaient pour en retirer la viande. Les hommes préhistoriques chassaient des animaux. Ce sont des rennes, des cerfs géants, des aurochs, des bisons et des chevaux. Ils chassaient des petits animaux comme les castors.

Les découvertes archéologiques montrent que l’Homme de Tautavel vivait principalement de la chasse, de la pêche, de la cueillette et de la récolte de racines. Il semble qu’il n’ait maîtrisé le feu qu’à partir d’environ 400 000 ans, mangeant sa viande crue avant cette époque.

Une statue d'un Homme de Tautavel
Une statue d’un Homme de Tautavel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Avenue Léon Jean Grégory, 66720 Tautavel

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Le lac des Bouillouses : un joyau naturel des pyrénées entre balades et bivouac

Le site des Bouillouses, un site naturel classé dans les Pyrénées, se compose pour ses paysages lunaires et ses nombreux petits lacs entourant le sentier du pic Carlit. À 2000 m d’altitude, il est le lac le plus élevé accessible par route ou télésiège dans le massif pyrénéen. Autrefois surfréquenté, l’accès est désormais disponible par des navettes et des télésièges. Le barrage du Lac des Bouillouses, construit au début du XXe siècle, régule le débit de la Têt et alimente en électricité le train jaune. Pour profiter pleinement de ce lieu unique, il faut passer une journée complète, en famille, en profitant des balades, pique-niques, et de la rencontre avec les troupeaux français et espagnols qui y paissent librement.

Comment se rendre au lac des Bouillouses ?

En été, accéder au site des Bouillouses devient une aventure unique. Toutefois, gardez à l’esprit que la circulation sur la RD60 est interdite de 7h à 19h, sauf pour les navettes du Conseil Départemental. En cas de forte affluence, l’accès peut être restreint dès 7h si le parking du barrage est complet. Privilégiez plutôt le stationnement au Pla de Barrès ou sous le barrage, car le stationnement sur les accotements est interdit.

Pour rejoindre le site, optez pour une navette, prenez le télésiège depuis la station de Font-Romeu/La Calme (30 minutes de marche ensuite) ou suivez un sentier balisé à pied depuis le Pla de Barrès (environ 3h20). En hiver, la RD60 étant fermée à cause de la neige, l’accès se fait à pied ou en raquettes (1h30 de marche).

Les chiens sont les bienvenus, mais tenez-les en laisse et mettez-leur une muselière pour le confort et la sécurité de tous (des muselières sont à dispositon gratuitement sur place).

Lac des Bouillouses
Lac des Bouillouses (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Où se garer au lac des Bouillouses ?

Pour accéder au site des Bouillouses, voici ce que vous devez savoir :

– En hiver : La RD60 se ferme au niveau du Pla des Avellans en raison de la neige. Vous devrez donc accéder au site à pied ou en raquettes (environ 1h30 de marche).

– En été : Un arrêté départemental interdit la circulation publique sur la RD60 de 7h à 19h. Si le parking au pied du barrage est complet, l’accès peut être fermé avant 7h et e stationnement réglementé. Il faut se garer uniquement sur les parkings du Pla de Barres ou sous le barrage. Parce que le stationnement sur les accotements de la route est interdit. Pour plus de commodité, une ligne de bus relie le Pla de Barres à la gare routière et à la gare SNCF de Mont-Louis, en coordination avec les horaires des navettes du site des Bouillouses.

Lac des Bouillouses

Lac des Bouillouses (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Où bivouaquer au lac des Bouillouses ?

Aux pieds du pic Carlit, à plus de 2000 m d’altitude, s’étend un vaste plateau d’altitude idéal pour découvrir le bivouac. Vous pourrez explorer ce terrain unique. Vous promenez entre les étangs scintillants, tout en admirant une faune et une flore exceptionnelles. Le site offre un cadre pittoresque et serein. Ceci est parfait pour les amateurs de nature et les aventuriers. Dans le but d’être en immersion totale dans un environnement montagnard spectaculaire. Le plateau est riche en espèces végétales rares et en animaux sauvages. Ceci offre ainsi une expérience de bivouac inoubliable au cœur des Pyrénées.

Le massif pyrénéen
Le massif pyrénéen (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Lac des Bouillouses, 66210 Mont-Louis

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Collioure : un trésor historique et culinaire sur la côte vermeille

Collioure est située sur la Côte Vermeille dans les Pyrénées-Orientales. C’est un village pittoresque connu pour ses maisons colorées de pêcheurs, son église au clocher emblématique, et son Château Royal fortifié par Vauban. Au Moyen Âge, elle prospéra sous la couronne d’Aragon et des rois de Majorque avant d’être rattachée à la France par le traité des Pyrénées en 1659. Son économie repose longtemps sur la vigne et la pêche, notamment grâce à l’industrie des anchois. Au XXe siècle, les peintres fauves comme Matisse et Derain révélèrent la beauté de ce port, attirant depuis de nombreux visiteurs.

Pourquoi Collioure est connu ?

Collioure, véritable livre d’histoire, dévoile ses trésors à travers ses tours, châteaux et fortins, témoins des Romains à Louis XIV et des Sarrasins aux rois de Majorque. Pour une escapade historique en famille, ne manquez pas le Château Royal de Collioure, classé depuis 1922. Vauban transforma le fort au XVIIe siècle, après son édification au XIIIe siècle, en rasant le village haut pour élever l’enceinte extérieure et créer un glacis. Venez explorer le dernier château fort royal médiéval de France, riche d’une histoire fascinante : de résidence d’été des Rois de Majorque à forteresse médiévale, puis prison pour les réfugiés de la Retirada espagnole. Une visite qui vous transportera à travers les siècles !

Vue sur Collioure
Vue sur Collioure (cette photo se trouve sur le site de Pixabay)

Quelle est la spécialité culinaire de Collioure ?

Imprégnée de culture catalane et de traditions authentiques, le village est aussi une destination incontournable pour les gourmets.

L’anchois, le symbole de Collioure

Depuis des siècles, Collioure se distingue par sa préparation traditionnelle des anchois. Ils ont obtenu le label « Site Remarquable du Goût ». Les maisons Roque et Desclaux perpétuent cette tradition avec des anchois préparés artisanalement, à déguster en filets à l’huile ou entiers dessalés.

Le vin, sa force de caractère

Les vins AOC de Collioure, issus de raisins gorgés de soleil et des rafales de Tramontane, offrent des arômes uniques. Collioure produit des rouges puissants, des rosés nerveux et des blancs aromatiques, ainsi que le célèbre Banyuls, un vin doux naturel vieilli en fût de chêne.

La cuisine catalane, son identité

Collioure est un lieu idéal pour déguster des poissons frais, des crustacés, et des plats typiques catalans.Il existe la cargolada et l’agneau catalan, sans oublier la fameuse crème catalane. La cuisine locale reflète la richesse de l’art culinaire catalan et méditerranéen.

Les croquants de Collioure

Dans une boutique artisanale de la rue Berthelot, une famille transmet de génération en génération son savoir-faire du croquant à l’ancienne, aux grillées, chocolat et citron, offrant ainsi une délicieuse friandise traditionnelle.

L’huile de Collioure

Le moulin à huile de Collioure, doté d’un mécanisme en bois unique, produit une huile d’olive élaborée de manière traditionnelle. Chaque année en mars, l’évêque de Perpignan-Elne organise une cérémonie de bénédiction de l’huile pour célébrer cette tradition locale.

Anchois de Collioure
Anchois de Collioure (cette photo se trouve sur le site de Pixabay)

Quelle est la plus belle plage de Collioure ?

L’anse de la Balette, située au sud-est du port, est considérée comme la plus belle plage du village. Son charme unique réside dans son cadre pittoresque, offrant une vue imprenable sur la baie de Collioure. Il y a des maisons colorées et des monuments historiques en toile de fond. On y accède facilement par un sentier côtier. Ce dernier part de la plage du port d’Avall, offrant une promenade agréable le long de la mer. La surveillance de la plage de la Balette garantit une baignade en toute sécurité. Elle est à environ 30 minutes du camping cinq étoiles Cala-Gogo.

Vue sur la plage anse de la Balette
Vue sur la plage anse de la Balette (cette photo se trouve sur le site de Pixabay)

Collioure 66190

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